LE FILS DE LA BÊTE
FRANCE, Aix-en-Provence, 5 juin 1975 (26 ans)
Retour à Aix-en-Provence. Les aventures cinématographiques parisiennes s’achèvent amèrement. Je me prépare pour le 6 juin 1977. J’ai une appréhension. Pourquoi toujours le 6 juin ?. N’aurai-je pas été contacté par le 666 de la Bible ?. Ce nombre est souvent associé à l’Apocalypse. On prétend qu’il représente le chiffre de la Bête. Peu importe, je me rendrai quand même sur le lieu de contact, en pleine nuit. À ce moment, je verrais bien ce qui se produira. J’attends depuis longtemps ce nouveau rendez-vous qui sera peut-être le bon. Par deux fois déjà, le même jour du même mois, il s’est produit un événement extraordinaire. Et, nous sommes le 5 juin, le soir…
Le film à la télévision s’est achevé. Sorti sur le balcon, je me concentre sur le ciel constellé. Je prie pour que cette rencontre s’effectue. Je fais corps avec mon émission mentale. Soudain un événement se produit avec une extrême rapidité. Même à l’heure actuelle, je ne puis savoir avec certitude, s’il s’agit des quatre boules rouge orangé, groupées en ligne ou de la coupole vue le 6 juin 1975, qui vient à l’instant de traverser tout le ciel de la ville. Elle laisse derrière elle, quatre traînées blanchâtres comme la fois précédente. Je reste stupéfait par cette apparition. Me serai-je trompé de jour ?. Vérification faite, absolument pas !. Je suis confondu par la surprise. À moins qu’il ne s’agisse d’une préparation pour demain… La nuit suivante, je retourne au Colombier. J’attends très longtemps. Malheureusement, rien ne se produit.
Il existe, à Aix-en-Provence, un centre de contrôle aérien. Je me rends sur place pour savoir s’ils ont détecté quelque chose de particulier ce soir-là. Mais rien !. J’apprends que les écrans radar rendent les échos des avions identifiés. Ce n’est pas comme les radars militaires. Eux couvrent toute la France. Me voilà reparti pour un tour. Pour l’année prochaine, s’agira-t-il du 6 ou du 5 juin ?. Quel étrange contact !. Je ne comprends plus rien. Pour moi, avoir un contact consistait à serrer la main d’un extraterrestre et de s’en faire un ami. En fait, rien de tout cela !. Il faut toujours se préparer à l’avance. C’est assez dur. Le contact serait-il perdu? Que faire pour le rétablir ?. Ai-je commis une erreur de parcours ?. Je marche durant des heures dans la ville, sans but défini. Souvent, je me rends à la cathédrale Saint-Sauveur. Non, pas pour prier, juste pour faire le point seul, tranquille, loin de tout. Retrouver une certaine sérénité…
JAMAIS DEUX SANS TROIS
Cette expression trouverait probablement ses origines au XIIIe siècle. À l’époque, on employait « tierce fois, c’est droit » pour indiquer qu’un acte devait être entrepris trois fois pour être réussi. En numérologie, le chiffre 3 représente la sociabilité et la communication.
Sans ce proverbe, je n’aurais peut-être pas eu l’endurance nécessaire pour revenir sous les étoiles à demander un contact avec les extraterrestres. Dans ce cas précis, on était à la limite de l’abandon de mes essais. Cependant je n’ai pas eu de réelles visions à la troisième tentative, mais à la neuvième. Le chiffre neuf ayant une signification numérologique. Il est le symbole de l’idéal, du savoir, du spirituel. Le nombre 9 représente également le sommet du développement spirituel humain.
Fin d’un cycle, le Nombre 9 annonce l’achèvement et le retour à l’Unité qui va permettre la naissance, la re-naissance, l’avènement du nouveau avec le 1(0). Il peut signifier la fin d’une période d’épreuves ou la finalité d’une action, le but étant atteint.
NOMBRE DE LA BÊTE
Après les trois années de rencontres, j’ai craint d’être contacté par le Diable. Je ne croyais pas en ce personnage, comme tout le monde ne l’ayant jamais vu. Faut-il le voir? Je ne pouvais plus l’ignorer maintenant. Le décompte des jours d’observation donne bien 665, comment en être sûr. Il en va comme tous les spectres… Spectres de couleurs, pourquoi n’y aurait-il pas un spectre de l’ESPRIT, allant de l’extrême mauvais à l’extrême bon, en se mordant la queue pour en cet instant sauter de niveau ?
Apocalypse 13:18… C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre du nom de la bête, car c’est un nombre d’homme, et ce nombre est six cent soixante six. (666). 6+6+6=18, 1+8=9.
Cette projection du nombre 666 dans la perspective de mon contact m’excluait dès le départ à être pris au sérieux par les ufologues. Devoir être considéré comme agent du mal, un possédé, un déséquilibré. Plaisanterie, tromperie ou incompétence d’un instigateur cosmique dont je n’avais pas vu le visage? Il est peu probable qu’il y ait eu erreur sur ma personne. Le texte de la Bible nous dit de calculer ce nombre, mais de le faire sur quoi, une date, un nom, une formule mathématique, voir une disposition des étoiles? De toute façon pour donner une reconnaissance à ce calcul, il aurait fallu que le support soit reconnu aussi par l’instigateur. Le calcul pouvant être attribué à un nombre dont le support pouvait n’avoir aucune relation dans l’intention biblique. En fait, pour identifier le support de la bête, il faut à la fois calculer et voir le doigt de l’instigateur pointer sur elle. C’est ce que tu verras plus tard grâce au nom acturien Antoll MA.
RÉVÉLATION
Il y a eu bien trois contacts qui se sont succédé les 6 juin 1975, 6 juin 1976 et 5 juin 1977. Si nous réduisons les années, nous obtenons le nombre 666 pour la date du dernier contact.
6 juin 1975 donne 6 6 22 soit 6 6 4
6 juin 1976 donne 6 6 23 soit 6 6 5
6 juin 1977 donne 6 6 24 soit 6 6 6
Cette évidence est FONDAMENTALE ! Si tu es un chercheur tu devrais commencer à entrevoir un évènement prévu dans le temps. Pourquoi ne c’est-il rien passé le 6 juin 1977, mais un jour avant soit le 5 juin 1977 ?
L’entité gouvernant ce plan de contact a dès le départ bien cadré son terrain de manœuvre de façon qu’il n’y ait aucune digression possible. Ne pas laisser le contacté sortir des clous !